Gore HS: Le bel effet gore - Jean-Philippe Mochon

"Pour la toute première fois en France, un ouvrage ose analyser sans fausse pudeur un phénomène littéraire qui nous vient d'Amérique: le Gore.

Révélé au public français en avril 1985 par Daniel Riche et les Editions du Fleuve Noir, cette littérature de l'innomable bénéficie aujourd'hui d'un lectorat sans cesse croissant. De même qu'elle a su séduire bon nombre d'écrivains de chez nous, puisqu'on peut maintenant parler d'une véritable école française du Gore.

A coups d'entretiens chocs, de nouvelles inédites, de réflexions sur le genre, ce livre unique et référentiel, qui se clôt par un guide commenté des 62 Gore déjà parus au Fleuve Noir, vous propose un périple dans les contrées de l'atroce et de l'immonde, du dérisoire et du bouffon.

Son titre: "Le bel effet Gore"!

L'auteur: Jean-Philippe Mochon, né en 1956, rédacteur à l'Echo des Savanes. Il fut pendant trois ans, directeur de l'Alliance Française de San Rafael (Veracruz) au Mexique.

Il vient d'achever son premier roman Gore et prépare un ouvrage sur le polar français."

A l’instar de votre serviteur blogger, Jean-Philippe Mochon, rédacteur à l’ « Echo des savanes », décida de compléter un premier article rédigé sur la collection en faisant une longue présentation du phénomène. Celui-ci eut même le courage de transformer cet essai en livre de la collection, respectant son format et ses exigences.

Le livre est séparé en plusieurs segments, que je vais commenter tour à tour.
L’introduction, aussi sous-titrée « Pourquoi j’aime le gore », est un cri d’amour au genre ainsi qu’une explication des objectifs et des conditions dans lesquelles se sont déroulées la rédaction du livre. Si les déclarations tonitruantes de « sur-gerbeux » et la manière exagérée de présenter le genre m’ont fait ricaner, le reste est brillamment rédigé et donne le « la » de cet opus hors série.

Une trop courte présentation d’ « Herschell Gordon Lewis » qui se focalise surtout sur la création de Blood Feast et sur les romans inspirés de ses films parus dans la collection. Le tout est vite lu, mais manque surtout aujourd’hui d’exhaustivité.

Même petit problème de texte trop court pour la présentation du cinéma gore que nous fait Jean-Claude Romer. Ses propos d’amoureux du genre sont retranscris par Mochon, ici. Il rappelle les grandes étapes du genre; fustige les « snuff movies » pour une vision de l’horreur transcendée par un artiste et enfin réaffirme les difficultés du cinéma hexagonal à faire sien ce domaine particulier.

S’ensuit un entretien passionnant avec Daniel Riche, directeur alors de la collection. Riche et volubile,

Comments

[LE PAT]

Génial , dommage qu' il y en ai pas eu un second avec les 60 chroniques des 60 derniers volumes .